Semer plus que tes bonnes intentions, plus que la personne géniale mais imparfaite que tu es?

C’est possible!

Être délivré de la « religion » du faire pour embrasser celle du « déjà fait »

Le juste vivra par la foi.

Romains 1 verset 17 et Habakuk 2 verset 14

Lorsque le sens de ce verset s’est éclairé pour Luther, il a été le point de départ de la Réforme.

 « Aussitôt, je me sentis renaître, et il me sembla être entré par des portes largement ouvertes au Paradis même…Autant j’avais détesté ce terme de « justice de Dieu », autant j’aimais, je chérissais maintenant ce mot si doux. Et c’est ainsi que ce passage des Écritures devint pour moi la porte du Paradis »


Propos de Martin Luther

En effet, Il existe deux façons de concevoir le salut

– L’une est la religion du « faire » : celle dans laquelle l’individu cherche à se sauver lui-même, par les rites et les bonnes œuvres, et en faisant toutes sortes de d’efforts.

– L’autre est la religion du « déjà fait », où l’homme reconnaît la suffisance et la perfection de l’œuvre accomplie pour nous par le Christ. Le salut est alors basé sur le sacrifice parfait et total de Christ au calvaire ; l’homme est sauvé par grâce, par le moyen de la foi ; il est rendu juste non pas par ses efforts, mais par l’œuvre parfaite de Christ, mort à notre place.

Dieu est juste.

Nos désirs, notre instinct, notre envie du moment, ne peuvent rivaliser avec ce qui est juste aux yeux de Dieu.

En nous justifiant, Dieu nous invite à une véritable révolution copernicienne où les choses cessent de tourner autour de notre nombril pour s’aligner sur Dieu, centre, source et finalité. C’est une vraie rééducation.

Semer plus que ta propre vie, c’est commencer par remettre les choses en ordre, pour pouvoir déposer chez ceux qui t’entourent quelque chose de plus que… toi-même.

Devenir des pères et des mères spirituels

Les Galates, qui avaient goûté au salut par la foi, prêché par Paul, se sont éloignés de cette juste doctrine, pour revenir à la « religion du faire ». Paul les enseigne à nouveau et intercède pour eux. C’est dans ce contexte qu’il écrit ces mots.

Et toi, as-tu des enfants spirituels à qui tu as partagé l’évangile?

Paul (un homme) parle d’accouchement et de souffrance à endurer. Rien de plaisant en soit, n’est-ce pas?

Être proche de quelqu’un, aimer une personne c’est accepter de souffrir.

La séparation d’avec Dieu, le grand vide spirituel que connaissent nos proches, doit être un puissant moteur pour que nous intercédions pour eux, au point que nos émotions et nos corps en soient touchés.

Finney disait qu’il ne pouvait plus parler, qu’il ne pouvait que soupirer et gémir quand il plaidait avec larmes devant son Dieu pour le salut d’une âme perdue.

Bien sûr, c’était Finney, et nous ne sommes pas Finney. Mais Dieu, lui, est toujours le même 🙂

Es-tu prêt à te mettre à la disposition du Saint Esprit et à te battre dans la prière jusqu’à ce que… Christ soit formés en ceux qui t’entourent!

Claire P.